vendredi 28 septembre 2018

28 septembre 2018 - WE Vélo Buech

Patricia à son vendredi. Youpi !

Du coup, nous partons dès le vendredi matin direction le Buech. Grand beau annoncé dans les hautes Alpes.

A Serres, nous nous installons au dernier camping encore ouvert. Il ferme dimanche, mais le proprio nous permet de démonter la tente après notre virée vélo.



Petite mise en jambe l'après midi

Quand le département vend ses routes.....

pour franchir le col de l'Ubaye.


Pas goudronné. Un peu de poussage dans la montée et beaucoup de soubresauts dans la descente...

Au hameau des Courtilles nous retrouvons le goudron. et rentrons par la route en parallèle de la nationale qui nous mène dans le village de Serres.



Samedi 29 septembre. 

Grand beau et déjà chaud quand nous nous levons.

Cette fois ci direction Sigotier,


le col de Carabes qui marque la limite entre les Hautes Alpes et la Drôme.


Passage aux sources de la Drôme, puis à Valdrôme avant de rejoindre La Charce,  Rosans et rentrer tranquillement sur Serres.


Quelques cols empruntés et de beaux paysages.






Dimanche 30 septembre. 

Départ pour La Batie Montsaléon. La route indiquée sur ma carte Michelin n'existe pas. Nous devons suivre la Nationale un peu plus longtemps que prévue.


Quelques petits détours pour gravir quelques cols pas loin de notre passage. Même si nous les avions déjà gravis, cela fait toujours plaisir d'y retourner.



Pique nique le long du canal de la Durance et retour par Laragne Montéglin en évitant soigneusement la Nationale.

Malgré quelques nuages, il faut encre chaud quand nous démontons la tente.



C'est sur le retour, et au passage du col de la Croix Haute que le temps change complètement. Grosse pluie et chute des températures.
Arrivés à Grenoble nous avons presque froid.
D'ailleurs le lendemain, lundi, les sommets sont tous blancs. Même Chamechaude, le sommet de la Chartreuse a blanchi.



samedi 22 septembre 2018

22 septembre 2018 - WE Vélo - Aravis

Il était prévu de longue date que je ferais un WE vélo avec Laurianne.
C'est donc arrivé ce WE.

Pour avoir un semblant de WE long, nous nous sommes échappé du boulot de bonne heure.
15h00. On quitte les bureaux.
15h30 on charge les vélos dans la 309
15h45 on prend la route.

Même pas le temps de faire une bise à Patricia, qui, avec ces nouveaux horaires finie plus tard que dans le privé.... En plus elle bosse demain samedi, ce qui fait qu'elle ne pourra pas se joindre à nous.

Avec les 2 vélos dans le coffre, Laurianne en copilote, nous prenons la direction de la Savoie, bien décidés à commencer la sortie vélo dès la fin d'après midi.
C'est sans compter avec la météo Savoyarde.
Le temps de faire les courses au Carrefour Market d'Ugine, un orage éclate. Les températures chutent d'un seul coup. Des 30 degrés à Grenoble en partant, nous passons à 10 degrés.... avec en plus le vent.

Fabrice, le régional de l'étape nous rejoint au supermarché. Vu le temps extérieur, il n'est plus très chaud pour attaquer le vélo maintenant et aller planter la tente on ne sais ou... Nous sommes dans le même cas.

Après une très rapide concertation, un appel à Magalie (la femme de Fabrice) pour la prévenir de notre arrivée et nous voila partis à Marthod, pour passer la soirée en famille et au chaud.

Hedwige et Alex partis plus tard de Grenoble, nous rejoignent chez l'ex collègue de ZIgo.
L'équipe est au complet et autour d'une bonne table. Les gamins sont heureux de nous voir et pour la 2ème fois en quelques semaines, je fais les devoirs avec Liv et Zian, fait prendre le bain à Dolma pendant que les autres boivent aux retrouvailles.

Dehors il pleut toujours. Nous ne regrettons en rien l'accueil et le toit,

Samedi 22 septembre.

Levés à 8 heures, Le ciel est nuageux, mais va se découvrir dans la matinée.
Nous quittons toute la famille Lombard. Fabrice ne viendra pas avec nous, appelés à d'autres obligations en fin de journée, mais ira tester son nouveau joujou. Un magnifique kayak de rivière.

De notre coté, nous retournons nous garer à Ugine. A 9 heures nous sommes sur les vélos.

Nous attaquons directement par le col de l'Arpettaz. 18 km de montée assez raide.


J'avais promis aux copains que nous serions les seuls sur cette route... Perdus. Nous nous retrouvons au milieu d'une course cycliste.
Amusant de voir comment les 2 filles sont encouragées alors qu'avec Alex nous n'avons à peine droit à un salut des couraillons....  Dans cette course, il y a même des vélos électriques. (J'espère qu'il y à deux classements).


Nous mettons 3 heures pour gravir le col, nous arrêtant régulièrement pour reprendre notre souffle  car les innombrables lacets et les pourcentages parfois élevés ne sont pas évidents.


Midi, le ciel s'est dégagé et nous apercevons les sommets.


Au col, les prétendus au  ravitaillement des coureurs est en train de plier bagages. Il nous invitent à nous servir en fruits secs, quarts d'oranges, pommes et bonbons;  Une belle arrivée.


Nous poursuivons ensuite par la route de la soif. Une piste bien caillouteuse qui permet de rejoindre le col des Aravis sans avoir à redescendre sur le val d'Arly.


Une première hors goudron pour les copains. qui réussissent sans problème et avec le sourire l'épreuve.


Il faut dire que les 16 kilomètres de piste permettent d'admirer à loisir le Mont Blanc.



Au col des Aravis, c'est la foule des grands jours.


Des motos, des voitures, quelques cyclos. Nous ne nous attardons pas et fonçons sur La Clusaz ou nous faisons les courses pour la soirée.


Les sacoches remplies de victuailles, nous roulons encore quelques kilomètres avant de trouver notre lieu de bivouac. Petite rivière pour se décrasser, bois pour faire le BBQ, terrain plat pour la tente. Parfait.


Malgré la fatigue qui se fait sentir, nous passons une longue soirée autour du feu à écouter la musique, à discuter...


Laurianne a prévue la tente familiale, nous assurant que nous pouvons y dormir à 4. Elle l'a testée cet été avec Patrice (son mari) et ses 2 enfants;

4 matelas, 4 adultes, on ne peut plus rentrer grand chose... Mais nous dormons tous bien, sans se gêner.  Bien mieux que lorsque nous avions dormis à 3 dans une tente 2 places sur la mer de glace avec l'ami Fabrice....

Dimanche 23 septembre.

Réveil de bonne heure. Tout le  monde a bien récupéré. La tente est sèche. Contrairement à toute attente, il n'y a pas une goutte d'humidité et les températures sont déjà élevées.

Encore une fois, nous faisons très peu de plat avant d'attaquer la montée au plateau des Glières.
Découvert par le Tour de France cette été, nous profitons d'un asphalte parfait avec beaucoup d'inscriptions à la gloire des grimpeurs ou autres favoris.

Gravi pour la première fois en 1982 avec Didier Garcia(et de nombreuses autres depuis), il fallait affronter une piste de terre battue pour arriver au sommet.
Grâce au TDF, il n'y a plus qu'un kilomètre de piste sur le plateau.


Revers de la médaille, c'est devenu un haut lieu de randonnée avec beaucoup de monde.....


Il nous faut faire attention dans la descente étroite qui nous mène à Thorens Glières. Les voitures sont quasiment à la queue leu leu. Vivement le litre d'essence à 15 euros....

Toutes les fontaines sont à sec. Nous demandons de l'eau dans une ferme. La charmante personne qui remplie nos gourdes nous explique que la sécheresse de cette année est encore plus sévère que celle de 2003. Le lac d'Annecy tout proche a perdu plus de 30% de son eau....

A la fête foraine de Aviernoz, nous nous régalons de cacahuètes grillées avant de continuer notre route.

J'avais prévu de passer par le col de Buffy avant de retomber sur le lac d'Annecy. Mais la perspective de la foule que nous allons y trouver nous fait changer l'itinéraire qui rajoutera encore du dénivelé.

Malgré la fatigue nous décidons tous de passer par le col du Marais,


d'enchainer par le col de l'Epine


avant de rejoindre la piste cyclable qui nous ramène à Ugine.

Au total,130 km, 3100 m de D+
Un super WE qui restera dans les mémoires et les jambes.

Bravo à Edwige et Laurianne qui ont assurées avec le sourire cette belle étape de montagne.





dimanche 16 septembre 2018

16 septembre 2018 - Vélo - Diois

Tout commençait pourtant mal.

Vincent qui devait m'amener à Valence le vendredi soir ne part plus.
Il est déjà trop tard pour prendre un train qui, dans tous les cas n'aurait pas accepté un vélo, vu la horde d'étudiants qui rentrent à la maison en fin de semaine.

Par dépit, je vais chez les copains de la rue Parmentier. Apéro et resto. Grand bien en a fait. Ils doivent se rendre le lendemain à une fête. A Beaufort sur Gervanne. Chez Sylvain et Bérangère  (qui nous avaient accueillis la veille de notre dernière étape). N'étant pas très fête, j'avais oublié l'invitation....

Par contre, Alex a la  bonne idée de proposer d'y aller à vélo. En tout cas sur une partie commune, puisque, avec Patricia, nous sommes attendus à Die le dimanche pour un anniversaire un peu spécial...

Patricia qui à la malchance de travailler le samedi ne pourra pas se joindre à nous, mais rejoindra Die en voiture et pourra nous "charger" en cas de défaillance....

Samedi matin. Nous voila presque parti à l'heure. Comprendre qu'à 10 heures, nous étions encore à Grenoble. Décision prise de faire la première partie, pas la plus intéressante, mais la plus raide, avec le fourgon d'Alex. Il sera récupéré par Hedwige, Nico et Lauriane au retour de la Drôme.
Heureusement que les copains ont l'habitude d'organiser les transports chez Zigo....car un néophyte s'y perdrait.

11 heures, le transporter est garé à Lans. Nous nous élançons direction Villard de Lans, la Goule Noire, St Julien en Vercors. Le village de St Martin en Vercors est fermé pour animations cyclistes. Nous nous autorisons à le traverser.
Saint Agnan, le col du Rousset. Nous roulons bien, ne prenant pas le temps de faire des photos.. Par contre, nous passons 1 heure au restaurant du col à déguster un bon repas complet pour moins de 15 euros...

Après le tunnel, nous basculons dans le Diois. La végétation change brutalement. Les sapins sont remplacés par les pins. Les buis, dévorés par les papillons, qui envahissent et détruisent tout, bordent la route.

Se rajoute la chaleur et le vent de face.

Patricia nous rejoint (rattrape) à Chamaloc. Elle préfère filer directement au camping de Die se reposer un peu après sa journée de travail.

Comme il n'est pas trop tard, j'accompagne Alex en direction de Beaufort par le col de Marignac et le col de la Croix. La fatigue commence à se faire sentir. Nous nous séparons ici. Chacun filant, en descente, vers son leu de rendez vous.
Il arrivera avant les copains cités ci dessus qui eux ont également pris du retard pour quitter Grenoble en voiture, ne quittant la capitale des Alpes qu'a 19 heures.

19 heures, c'est l'heure à laquelle je rejoindrai le camping de Die.
A mon étonnement, le camping est plein. Des  Hollandais et des Allemands en Camping Car.
Mais le pire, se sont des milliers de papillons. Les Pyralles qui ne laissent aucune chance aux buis.

2ème surprise, au fond du camping quelques tentes sont déjà montées. Michelle et André, Denis, les jumelles et leurs copains, Antoine venu de l'Hérault et Emilienne venue de Bretagne. Cette dernière à profité d'un stage qu'elle doit faire sur Voiron pour se joindre à la troupe.

Juste le temps de prendre un douche, de partager un repas et je m'effondre dans la tente. enroulé dans des plaids. En préparant les affaires, dans la semaine, j'ai oublié de mettre mon matelas et mon duvet.... Patricia, elle, à bien dormi....  Moi aussi d'ailleurs, car après 150 km, j'étais vanné.

Dimanche 16 août. 

Les festivités peuvent commencer.

A 9 heures, devant le camping, nous retrouvons quelques cyclos de plus. Régis, le président des 100 cols, plus 2 cent collistes.
Notre petite troupe s'élance direction l'Abbaye de Valcroissant.
Au parking, s'arrête la route bitumée. S'ensuit une piste carrossable, puis une sente.


Notre ami Denis, dit l'Aigle de Valcavera, souffre un peu.


Le passage devient de plus en plus aérien avant d'arriver au pas de Sagatte.



Mais la vue sur le Diois est remarquable



Pas de Sagatte.


C'est ici que André nous à tous conviés pour fêter son 3000 ème col.


Quand on disait que c'était un anniversaire un peu particulier..... Bravo à lui.

Pas facile le col, mais avec un tel palmarès, cela devient de plus en plus difficile de trouver de nouveaux cols pour faire progresser la liste....

Le pique nique et l'arrosage de l'évènement sont prévus plus bas, au parking. Mais avant de déguster la Clairette, nous en profitons pour "chasser" encore un col.


Le pas de Bret.


Vraiment trop prêt pour laisser passé...


Encore une belle vue sur la vallée de la Drôme.


Pique Nique. Saucissons, gâteaux divers, Clairette. Une belle organisation.

Mais avant de nous séparer, il reste encore 2 cols à porté de roues. Le col de l'Abbaye,


roulant, mais raide


et le col Fauchard. Ce dernier est le plus facile de la journée. Une superbe sente, sans cailloux et au dénivelé acceptable.


En redescendant, nous retrouvons ceux qui ne sont pas montés et terminons tous au camping où le propriétaire nous avait permis de laisser les voitures.

Exténués, nous repartons par le Vercors (en voiture). A Lans nous croisons les copains Grenoblois venus récupérer le fourgon laissé la veille. Timming parfait pour un WE complètement différent.
Nous basculons dans la chaleur de Grenoble.

Encore un superbe WE.  Hélas, demain il faut aller bosser.....






mercredi 5 septembre 2018

05 septembre 2018 - Randonnée - Lac fourchu.

Hier, journée de repos pour Patricia et de boulot pour moi.

Par contre, dès la sortie du bureau, je saute dans un car et rejoint le camping d'Allemont. Mercredi, ce sera journée de RTT....

Après accord du proprio, nous laissons la tente dans le camping, histoire de la laisser sécher et de pouvoir prendre une douche au retour.


Nous changeons de massif ce matin et nous dirigeons vers le Taillefer tout proche.

Parking à la sortie du village de Ornon, avec belle vue sur le col éponyme.


La randonnée est agréable, sans difficultés particulières,


la vue sur la chaine des Ecrins est magnifique.



En chemin nous dérangeons quelques marmottes, bien grassouillettes et peu effrayées.




La succession de lacs fait de cette randonnée une belle destination par fortes chaleurs. Surtout que coté Matheysine, l'accès est encore plus aisé.



Nous ferons une boucle, contournant le lac fourchu




 pour rejoindre un col et un refuge bergerie.






Ensuite, descente dans les bois






en n'oubliant pas de récolter quelques poignées de myrtilles, groseilles, mures,





Quleques cêpes laissant à d'autres champignons le soin de colorer les sous bois.




Fin d'un long WE vraiment sympathique.